Le secteur de la plasturgie couvre de nombreux domaines et participe au fonctionnement d’un nombre important de marchés : de la médecine à l’automobile, les matières plastiques sont partout.
Le plastique est une matière malléable, c’est-à-dire qu’il est facilement modelable une fois chauffée, et qu’on peut alors lui donner la forme souhaitée. Une fois refroidi, le plastique durcit et gagne en robustesse.
Nous avions développé dans un précédent article le moulage par injection, qui permet à l’aide d’un moule de produire facilement et rapidement de nombreuses pièces. Cependant, il existe beaucoup d’autres manières de façonner les plastiques. On peut penser par exemple à la méthode du moulage par soufflage, qui sert notamment à la fabrication de bouteilles, ou encore au moulage par trempage, servant, par exemple, à la confection de gants.
Aujourd’hui, la plasturgie se démocratise, et on voit de plus en plus d’imprimantes 3D faire leur apparition chez les particuliers. L’avantage principal de ces imprimantes est leur simplicité d’utilisation, ainsi que le peu de ressources demandées pour réaliser une pièce précise. Il devient plus simple de réaliser des maquettes, ou encore de créer des objets de la vie quotidienne sur-mesure.
Une problématique émerge quant à la pollution que peut engendrer cette industrie. C’est pour cela qu’il faut penser à diverses manières d’allier productivité et efficacité avec respect de l’environnement, toujours dans une perspective de développement durable. Il existe plusieurs leviers pour cela :
- Consommer des produits plastiques plus résistants et durable dans le temps, en privilégiant un plastique plus rigide à un plastique souple ou jetable
- Jouer sur l’origine de la matière première, en privilégiant des plastiques issus d’une source renouvelable, ou recyclé
- Travailler sur la fin de vie des produits plastiques, en participant à faire évoluer et à améliorer la filière du recyclage en France ou en privilégiant l’achat de produits biodégradables.
- Avoir une maîtrise totale de son circuit de production afin de contrôler chaque émission de CO2, et éviter le rejet de déchets dans la nature
En résumé, la plasturgie est un domaine très vaste, qu’il faut toutefois veiller à bien encadrer afin de prendre en compte les problématiques environnementales. Ainsi, les entreprises qui, comme nos injecteurs, souhaitent réduire leur empreinte environnementale ont la possibilité d’adhérer à différents organismes, comme par exemple l’Operation Clean Sweep, dans le but d’empêcher que des billes de plastique ne soient dispersées dans la nature.
Bien évidemment, les certifications ISO sont aussi très encourageantes en la matière : les process rigoureux permettent une qualité au top.
Aujourd’hui, nous complétons notre gamme d’étuis de protection de cartes rigides (ayant une durée de vie de plusieurs années) avec le PLA pour notre modèle de KeepCarte™, une matière 100% biosourcée et biodégradable en milieu industriel (selon la norme NF EN 14995). Certains de nos étuis, comme le ClickCarte™ sont aussi disponibles en PC Régénéré, c’est-à-dire qu’il est issu de plastique recyclé, et aussi lui-même recyclable.
De plus, les matières plastiques standard utilisées pour nos étuis sont toutes recyclables (nous tenons cependant à préciser que l’apposition d’une étiquette blindante anti-rfid/nfc ne permet plus ni la recyclabilité, ni la biodégradabilité).